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| | Atelier d'écriture | |
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+10Extremely_Sorry Wahid aerodark Mister_T Marie humbucker Lou Shook-Ones Stand By Blaks 14 participants | |
Gagnant | Humbucker | | 50% | [ 5 ] | Magic Stick | | 20% | [ 2 ] | Aerodark | | 20% | [ 2 ] | Blaks | | 10% | [ 1 ] |
| Total des votes : 10 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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aerodark Moulin à paroles, très collant.
Nombre de messages : 1771 Age : 27 Localisation : Toulon (dans la forêt) stance : goofy Date d'inscription : 21/11/2009
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 11/24/2010, 18:19 | |
| Le sujet est très clair, magic stick, que je suces (subjonctif imparfait). | |
| | | humbucker "On le voit souvent, lui!"
Nombre de messages : 337 Age : 30 stance : regular Date d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 11/24/2010, 22:43 | |
| - Magic Stick a écrit:
- Je trouve ça assez vague comme sujet en fait.
Tu veux que l'auteur arnaque le lecteur, c'est a dire qu'il se dise à la fin "ah ah il nous a bien eu", c'est ça ? Que l'auteur en quelque sorte, mène le lecteur par le bout du nez, l'amenant à croire quelque chose, mais en fait il n'en est rien? Vague? Fait exprès. Interpréte-le comme tu veux. Mais oui, en gros, c'est ça, mais l'arnaque peut se trouver ailleurs que dans l'histoire que tu va raconter, fais comme tu veux. Et Aero moi c'était du subjonctif plus-que-parfait | |
| | | Lou "On le voit souvent, lui!"
Nombre de messages : 430 Age : 29 stance : goofy Date d'inscription : 03/08/2008
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 11/26/2010, 20:57 | |
| Je ne vois pas en quoi un texte comme La Disparition serait une "arnaque"... | |
| | | humbucker "On le voit souvent, lui!"
Nombre de messages : 337 Age : 30 stance : regular Date d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 11/26/2010, 22:09 | |
| Bah pour le même prix t'as pas les "e". | |
| | | Blaks Passionné de débats
Nombre de messages : 549 Age : 25 Localisation : Quelque part stance : regular Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 11/28/2010, 18:37 | |
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| | | Blaks Passionné de débats
Nombre de messages : 549 Age : 25 Localisation : Quelque part stance : regular Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 11/29/2010, 07:50 | |
| désolé du double, mais j'ai edit le premier message. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 18:52 | |
| Voilà ma nouvelle, j'en suis pas super content... J'espère que l'arnaque est bien tout de même. Bonne lecture (et merci de pas spoiler pour les autres, car une arnaque, c'est très vite spoilé...) - Spoiler:
Edgar regarde la jolie femme marcher sur le trottoir. Elle est vraiment belle. De longues et magnifiques jambes dans de hauts talons rouges. Une petite robe noire moule une paire de fesses bien fermes, qui balancent de gauche à droite. Une veste de fourrure couvre ses épaules, laissant juste apparaître une poitrine rebondie. Ses lèvres, du même rouge que ses talons, contrastent avec ses jolis yeux bleus. Sa chevelure blonde semble éclairer la nuit noire. La petite bourgeoise dont tout le monde rêve... Edgar aimerait bien se la taper, c'est clair. Mais cette idée lui paraît inconcevable. Lui, un sans emploi, pauvre et laid, comment pourrait-il séduire une pareille femme? Elle tremble soudain, et resserre sa veste sur sa poitrine. Elle a froid. Puis, à l'angle d'une rue, elle s'arrête. Trois hommes l'attendent. Un grand blond, charmant, bien habillé, accompagné de deux nabots. Le premier la saisit par le bras, et la plaque contre le mur. Elle crie. Il sort un couteau: «Si tu cries encore... tu sais ce qu'il va t'arriver poupée!» Elle a peur. On le voit sur son visage. Edgar sourit, alors que les deux nabots allongent de force la femme par terre, et que le blond enlève sa ceinture. Le violeur s'affaire et la femme étouffe de petits cris, sous la menace du couteau. Le grand blond la frappe plusieurs fois. Edgar reste impassible. «Dommage!» se dit-il. «Ils vont surement la tuer après... Elle était vraiment belle! Dommage...». Il se voit soudain intervenir, et gagner le respect de la femme. Il serait son héros, et elle coucherait surement avec lui, pour le remercier. Edgar est en plein rêve. Le genre de rêve que l'on fait dans ces cas là. Un rêve d'espoir. Il se lève, et s'approche. Les trois hommes sont toujours occupés. Il regarde encore quelques secondes, et la scène finit par l'ennuyer. Il se sent impuissant. Il n'aime pas ce sentiment: cela lui rappelle qu'il n'est qu'un bon à rien, qu'il n'arrivera jamais à faire quelque chose de bien dans sa vie. Dans un sentiment de colère et de déception, il appuie sur le bouton de la télévision, et part se coucher.
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| | | aerodark Moulin à paroles, très collant.
Nombre de messages : 1771 Age : 27 Localisation : Toulon (dans la forêt) stance : goofy Date d'inscription : 21/11/2009
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 18:55 | |
| Ben écoutes, pas mal, c'est tout ce que j'ai à dire. Histoire bien menée, chute assez bien mais rien de trucidant à mon goût . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 19:03 | |
| Ouais pareil. Mais une arnaque .... Vraiment pas d'idée. |
| | | Rain Cyber-skateur
Nombre de messages : 2836 Age : 28 Localisation : 35 : Dans un trou perdu, avec pas ma de skateurs, oui oui stance : goofy Date d'inscription : 17/05/2010
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 19:27 | |
| - Spoiler:
ette fille, je l' aime. J'ai envie de lui faire plaisir. J'ai envie de l'inviter à déjeuner. Une grande brasserie avec des miroirs et des nappes en tissu. M'asseoir près d'elle, regarder son profil, regarder les gens tout autour et tout laisser refroidir. Je l'aime. « D'accord, me dit-elle, mais on va au McDonald. » Elle n'attend pas que je bougonne. « Ça fait si longtemps... ajoute- t-elle en posant son livre près d'elle, si longtemps... » Elle exagère, ça fait moins de deux mois. Je sais compter. Mais bon. Cette jeune personne aime les nuggets et la sauce barbecue, qu'y puis-je ? Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai autre chose. Je lui apprendrai la sauce gribiche et les crêpes Suzette par exemple. Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai que les garçons des grandes brasseries n’ ont pas le droit de toucher nos serviettes, qu'ils les font glisser en soulevant la première assiette. Elle sera bien étonnée. Il y a tellement de choses que je voudrais lui montrer... Tellement de choses. Mais je ne dis rien. Je prends mon pardessus en silence. Je sais comment sont les filles avec l'avenir : juste prometteuses. Je préfère l'emmener dans ce putain de McDo et la rendre heureuse un jour après l'autre.
Dans la rue, je la complimente sur ses chaussures. Elle s'en offusque: « Ne me dis pas que tu ne les avais jamais vues, je les ai depuis Noël ! ». Je pique du nez, elle me sourit, alors je la complimente sur ses chaussettes. Elle me dit que je suis bête. Tu penses si je le savais. J'éprouve un haut-le-coeur en poussant la porte. D'une fois sur l'autre, j'oublie à quel point je hais les McDonald. Cette odeur: graillon, laideur et vulgarité mélangés. Pourquoi les serveuses se laissent-elles ainsi enlaidir ? Pourquoi porter cette visière insensée ? Pourquoi les gens font-ils la queue ? Pourquoi cette musique d'ambiance ? Et pour quelle ambiance ? Je trépigne, les gens devant nous sont en survêtement. Les femmes sont laides et les hommes sont gros. J'ai déjà du mal avec l'humanité, je ne devrais pas venir dans ce genre d'endroit. Je me tiens droit et regarde loin devant, le plus loin possible: le prix du menu best-of McDeluxe. Elle le sent, elle sent ces choses. Elle prend ma main et la presse doucement. Elle ne me regarde pas. Je me sens mieux. Son petit doigt caresse l'intérieur de ma paume et mon coeur fait zigzag. Elle change d'avis plusieurs fois. Comme dessert, elle hésite entre un milkshake ou un sundae caramel. Elle retrousse son mignon petit nez et tortille une mèche de cheveux. La serveuse est fatiguée et moi, je suis ému. Je porte nos deux plateaux. Elle se tourne vers mol :
-Tu préfères le coin fumeur, j'imagine ?
Je hausse les épaules.
-Si. Tu préfères. Je le sais bien.
Elle m' ouvre la voie. Ceux qui sont mal assis raclent leur chaise à son passage. Des visages se tournent. Elle ne les voit pas. Impalpable dédain de celles qui se savent belles. Elle cherche un petit coin où nous serons bien tous les deux. Elle a trouvé, me sourit encore, je ferme les yeux en signe d'acquiescement . Je pose notre pitance sur une table dégueulasse. Elle défait lentement son écharpe, dodeline trois fois de la tête avant de laisser voir son cou gracile. Je reste debout comme un grand nigaud.
-Je te regarde.
-Tu me regarderas plus tard. Ça va être froid.
-Tu as raison.
-J'ai toujours raison.
-Presque toujours.
Petite grimace. J'allonge mes jambes dans l'allée. Je ne sais pas par quoi commencer. J'ai déjà envie de fumer. Je n'aime rien de tous ces machins emballés. Un garçon au crâne rasé est interpellé par deux braillards, je replie mes jambes pour laisser passer ce morveux. J'ai un moment de doute. Que fais-je ici ? Avec mon immense amour et ma pochette turquoise. J'ai ce réflexe imbécile de chercher un couteau et une fourchette. Elle me dit :
-Tu n'es pas heureux ?
-Si, si.
-Alors mange !
Je m'exécute . Elle ouvre délicatement sa boîte de nuggets comme s'il s'était agi d'un coffret à bijoux. Je regarde ses mains. Elle a mis du vernis violet nacré sur ses ongles. Couleur aile de libellule. Je dis ça, je n'y connais rien en couleur de vernis, mais il se trouve qu'elle a deux petites libellules dans les cheveux. Minuscules barrettes inutiles qui n'arrivent pas à retenir quelques mèches blondes. Je suis ému. Je sais, je radote, mais je ne peux rn’ empêcher de penser: « Est-ce pour moi, en pensant à ce déjeuner, qu'elle s'est fait les ongles ce matin ? » Je l'imagine, concentrée dans la salle de bains, rêvant déjà à son sundae caramel. Et à moi, un petit peu, fatalement. Elle trempe ses morceaux de poulet décongelés dans leur sauce chimique. Elle se régale.
-Tu aimes vraiment ça ?
-Vraiment.
-Mais pourquoi ?
Sourire triomphal.
-Parce que c'est bon.
Elle me fait sentir que je suis un ringard, ça se voit dans ses yeux. Mais du moins le fait-elle tendrement. Pourvu que ça dure, sa tendresse. Pourvu que ça dure. Je l'accompagne donc. Je mastique et déglutis à son rythme. Elle ne me parle pas beaucoup mais j'ai l'habitude, elle ne me parle jamais beaucoup quand je l'emmène déjeuner: elle est bien trop occupée à regarder les tables voisines. Les gens la fascinent, c' est comme ça. Même cet énergumène qui s'essuie la bouche et se mouche dans la même serviette juste à côté a plus d'attrait que moi. Comme elle les observe, j'en profite pour la dévisager tranquillement. Qu'est-ce que j'aime le plus chez elle ? En numéro un, je mettrais ses sourcils. Elle a de très jolis sourcils. Très bien dessinés. Le bon Dieu devait être inspiré ce jour-là. En numéro deux, ses lobes d'oreilles. Parfaits. Ses oreilles ne sont pas percées. J'espère qu'elle n'aura jamais cette idée saugrenue. Je l'en empêcherai. En numéro trois, quelque chose de très délicat à décrire... En numéro trois, j'aime son nez ou, plus exactement, les ailes de son nez. Ces deux petites courbes de chaque côté, délicates et frémissantes. Roses. Douces. Adorables. En numéro quatre... Mais déjà le charme est rompu: elle a senti que je la regardais et minaude en pinçant sa paille. Je me détourne. Je cherche mon paquet de tabac en tâtant toutes mes poches.
-Tu l'as mis dans ta veste.
-Merci.
-Qu'est-ce que tu ferais sans moi, hein ?
-Rien.
Je lui souris en me roulant une cigarette.
- Mais je ne serais pas obligé d'aller au McDo le samedi après-midi !
Elle s'en fiche de ce que je viens de dire. Elle attaque son sundae. Du bout de sa cuillère, elle commence par manger tous les petits éclats de cacahuètes et puis tout le caramel. Elle le repousse ensuite au milieu de son plateau.
-Tu ne le finis pas ?
-Non. En fait, je n'aime pas les sundae. Ce que j'aime, c'est juste les bouts de cacahuètes et le caramel mais la glace, ça m'écoeure...
-Tu veux que je leur demande de t'en remettre ?
-De quoi ?
-Eh bien des cacahuètes et du caramel.
-Ils ne voudront jamais.
-Pourquoi ?
-Parce que je le sais. Ils ne veulent pas.
-Laisse-moi faire...
Je me lève en prenant son petit pot de crème glacée et me dirige vers les caisses. Je lui fais un clin d'oeil. Elle me regarde amusée. Je balise un peu. Je suis son preux chevalier investi d'une mission impossible. Discrètement, je demande à la dame un nouveau sundae. C'est plus simple. C'est plus sûr. Je suis un preux chevalier prévoyant. Elle recommence son travail de fourmi. J'aime sa gourmandise. J'aime ses manières. Comment est-ce possible ? Tant de grâce. Comment est-ce possible ?
Je réfléchis à ce que nous allons faire ensuite... Où vais-je l'emmener ? Que vais-je faire d'elle ? Me donnera-t-elle sa main, tout à l'heure, quand nous serons de nouveau dans la rue ? Reprendra-t-elle son charmant pépiement là où elle l'avait laissé en entrant ? Où en était-elle d'ailleurs ? ...Je crois qu'elle me parlait des vacances... Où irons-nous en vacances cet été ? ... Mon Dieu ma chérie, mais je ne le sais pas moi-même... Te rendre heureuse un jour après l'autre, je peux essayer, mais me demander ce que nous ferons dans six mois... Comme tu y vas... Il faut donc que je trouve un sujet de conversation en plus d'une destination de promenade. Preux, prévoyant et inspiré. Les bouquinistes peut-être... Elle va râler... « Encore! » Non, elle ne va pas râler. Elle aussi aime me faire plaisir. Et puis, pour sa main, elle me la donnera, je le sais bien.
Elle plie sa serviette en deux avant de s'essuyer la bouche. En se levant, elle lisse sa jupe et réajuste le col de son chemisier. Elle prend son sac et me désigne du regard l' endroit où je dois reposer nos plateaux. Je lui tiens la porte. Le froid nous surprend. Elle refait le noeud de son écharpe et sort ses cheveux de dessous son manteau. Elle se tourne vers moi.
Je me suis trompé, elle ne me donnera pas sa main puisque c'est mon bras qu'elle prend.
Cette fille, je l' aime.
C'est la mienne. Elle s'appelle Valentine et n'a pas sept ans.
Voilà, il y a deux choses qui doivent vous énerver, et que vous vous sentiez arnaqués. La première c'est la chute. La deuxième demande d'avoir un peu de culture littéraire. Si vous ne trouvez pas la deuxième je vous le dirais | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 19:44 | |
| Est-il encore temps de s'inscrire et de poster une nouvelle ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 19:51 | |
| - Rain a écrit:
- Spoiler:
ette fille, je l' aime. J'ai envie de lui faire plaisir. J'ai envie de l'inviter à déjeuner. Une grande brasserie avec des miroirs et des nappes en tissu. M'asseoir près d'elle, regarder son profil, regarder les gens tout autour et tout laisser refroidir. Je l'aime. « D'accord, me dit-elle, mais on va au McDonald. » Elle n'attend pas que je bougonne. « Ça fait si longtemps... ajoute- t-elle en posant son livre près d'elle, si longtemps... » Elle exagère, ça fait moins de deux mois. Je sais compter. Mais bon. Cette jeune personne aime les nuggets et la sauce barbecue, qu'y puis-je ? Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai autre chose. Je lui apprendrai la sauce gribiche et les crêpes Suzette par exemple. Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai que les garçons des grandes brasseries n’ ont pas le droit de toucher nos serviettes, qu'ils les font glisser en soulevant la première assiette. Elle sera bien étonnée. Il y a tellement de choses que je voudrais lui montrer... Tellement de choses. Mais je ne dis rien. Je prends mon pardessus en silence. Je sais comment sont les filles avec l'avenir : juste prometteuses. Je préfère l'emmener dans ce putain de McDo et la rendre heureuse un jour après l'autre.
Dans la rue, je la complimente sur ses chaussures. Elle s'en offusque: « Ne me dis pas que tu ne les avais jamais vues, je les ai depuis Noël ! ». Je pique du nez, elle me sourit, alors je la complimente sur ses chaussettes. Elle me dit que je suis bête. Tu penses si je le savais. J'éprouve un haut-le-coeur en poussant la porte. D'une fois sur l'autre, j'oublie à quel point je hais les McDonald. Cette odeur: graillon, laideur et vulgarité mélangés. Pourquoi les serveuses se laissent-elles ainsi enlaidir ? Pourquoi porter cette visière insensée ? Pourquoi les gens font-ils la queue ? Pourquoi cette musique d'ambiance ? Et pour quelle ambiance ? Je trépigne, les gens devant nous sont en survêtement. Les femmes sont laides et les hommes sont gros. J'ai déjà du mal avec l'humanité, je ne devrais pas venir dans ce genre d'endroit. Je me tiens droit et regarde loin devant, le plus loin possible: le prix du menu best-of McDeluxe. Elle le sent, elle sent ces choses. Elle prend ma main et la presse doucement. Elle ne me regarde pas. Je me sens mieux. Son petit doigt caresse l'intérieur de ma paume et mon coeur fait zigzag. Elle change d'avis plusieurs fois. Comme dessert, elle hésite entre un milkshake ou un sundae caramel. Elle retrousse son mignon petit nez et tortille une mèche de cheveux. La serveuse est fatiguée et moi, je suis ému. Je porte nos deux plateaux. Elle se tourne vers mol :
-Tu préfères le coin fumeur, j'imagine ?
Je hausse les épaules.
-Si. Tu préfères. Je le sais bien.
Elle m' ouvre la voie. Ceux qui sont mal assis raclent leur chaise à son passage. Des visages se tournent. Elle ne les voit pas. Impalpable dédain de celles qui se savent belles. Elle cherche un petit coin où nous serons bien tous les deux. Elle a trouvé, me sourit encore, je ferme les yeux en signe d'acquiescement . Je pose notre pitance sur une table dégueulasse. Elle défait lentement son écharpe, dodeline trois fois de la tête avant de laisser voir son cou gracile. Je reste debout comme un grand nigaud.
-Je te regarde.
-Tu me regarderas plus tard. Ça va être froid.
-Tu as raison.
-J'ai toujours raison.
-Presque toujours.
Petite grimace. J'allonge mes jambes dans l'allée. Je ne sais pas par quoi commencer. J'ai déjà envie de fumer. Je n'aime rien de tous ces machins emballés. Un garçon au crâne rasé est interpellé par deux braillards, je replie mes jambes pour laisser passer ce morveux. J'ai un moment de doute. Que fais-je ici ? Avec mon immense amour et ma pochette turquoise. J'ai ce réflexe imbécile de chercher un couteau et une fourchette. Elle me dit :
-Tu n'es pas heureux ?
-Si, si.
-Alors mange !
Je m'exécute . Elle ouvre délicatement sa boîte de nuggets comme s'il s'était agi d'un coffret à bijoux. Je regarde ses mains. Elle a mis du vernis violet nacré sur ses ongles. Couleur aile de libellule. Je dis ça, je n'y connais rien en couleur de vernis, mais il se trouve qu'elle a deux petites libellules dans les cheveux. Minuscules barrettes inutiles qui n'arrivent pas à retenir quelques mèches blondes. Je suis ému. Je sais, je radote, mais je ne peux rn’ empêcher de penser: « Est-ce pour moi, en pensant à ce déjeuner, qu'elle s'est fait les ongles ce matin ? » Je l'imagine, concentrée dans la salle de bains, rêvant déjà à son sundae caramel. Et à moi, un petit peu, fatalement. Elle trempe ses morceaux de poulet décongelés dans leur sauce chimique. Elle se régale.
-Tu aimes vraiment ça ?
-Vraiment.
-Mais pourquoi ?
Sourire triomphal.
-Parce que c'est bon.
Elle me fait sentir que je suis un ringard, ça se voit dans ses yeux. Mais du moins le fait-elle tendrement. Pourvu que ça dure, sa tendresse. Pourvu que ça dure. Je l'accompagne donc. Je mastique et déglutis à son rythme. Elle ne me parle pas beaucoup mais j'ai l'habitude, elle ne me parle jamais beaucoup quand je l'emmène déjeuner: elle est bien trop occupée à regarder les tables voisines. Les gens la fascinent, c' est comme ça. Même cet énergumène qui s'essuie la bouche et se mouche dans la même serviette juste à côté a plus d'attrait que moi. Comme elle les observe, j'en profite pour la dévisager tranquillement. Qu'est-ce que j'aime le plus chez elle ? En numéro un, je mettrais ses sourcils. Elle a de très jolis sourcils. Très bien dessinés. Le bon Dieu devait être inspiré ce jour-là. En numéro deux, ses lobes d'oreilles. Parfaits. Ses oreilles ne sont pas percées. J'espère qu'elle n'aura jamais cette idée saugrenue. Je l'en empêcherai. En numéro trois, quelque chose de très délicat à décrire... En numéro trois, j'aime son nez ou, plus exactement, les ailes de son nez. Ces deux petites courbes de chaque côté, délicates et frémissantes. Roses. Douces. Adorables. En numéro quatre... Mais déjà le charme est rompu: elle a senti que je la regardais et minaude en pinçant sa paille. Je me détourne. Je cherche mon paquet de tabac en tâtant toutes mes poches.
-Tu l'as mis dans ta veste.
-Merci.
-Qu'est-ce que tu ferais sans moi, hein ?
-Rien.
Je lui souris en me roulant une cigarette.
- Mais je ne serais pas obligé d'aller au McDo le samedi après-midi !
Elle s'en fiche de ce que je viens de dire. Elle attaque son sundae. Du bout de sa cuillère, elle commence par manger tous les petits éclats de cacahuètes et puis tout le caramel. Elle le repousse ensuite au milieu de son plateau.
-Tu ne le finis pas ?
-Non. En fait, je n'aime pas les sundae. Ce que j'aime, c'est juste les bouts de cacahuètes et le caramel mais la glace, ça m'écoeure...
-Tu veux que je leur demande de t'en remettre ?
-De quoi ?
-Eh bien des cacahuètes et du caramel.
-Ils ne voudront jamais.
-Pourquoi ?
-Parce que je le sais. Ils ne veulent pas.
-Laisse-moi faire...
Je me lève en prenant son petit pot de crème glacée et me dirige vers les caisses. Je lui fais un clin d'oeil. Elle me regarde amusée. Je balise un peu. Je suis son preux chevalier investi d'une mission impossible. Discrètement, je demande à la dame un nouveau sundae. C'est plus simple. C'est plus sûr. Je suis un preux chevalier prévoyant. Elle recommence son travail de fourmi. J'aime sa gourmandise. J'aime ses manières. Comment est-ce possible ? Tant de grâce. Comment est-ce possible ?
Je réfléchis à ce que nous allons faire ensuite... Où vais-je l'emmener ? Que vais-je faire d'elle ? Me donnera-t-elle sa main, tout à l'heure, quand nous serons de nouveau dans la rue ? Reprendra-t-elle son charmant pépiement là où elle l'avait laissé en entrant ? Où en était-elle d'ailleurs ? ...Je crois qu'elle me parlait des vacances... Où irons-nous en vacances cet été ? ... Mon Dieu ma chérie, mais je ne le sais pas moi-même... Te rendre heureuse un jour après l'autre, je peux essayer, mais me demander ce que nous ferons dans six mois... Comme tu y vas... Il faut donc que je trouve un sujet de conversation en plus d'une destination de promenade. Preux, prévoyant et inspiré. Les bouquinistes peut-être... Elle va râler... « Encore! » Non, elle ne va pas râler. Elle aussi aime me faire plaisir. Et puis, pour sa main, elle me la donnera, je le sais bien.
Elle plie sa serviette en deux avant de s'essuyer la bouche. En se levant, elle lisse sa jupe et réajuste le col de son chemisier. Elle prend son sac et me désigne du regard l' endroit où je dois reposer nos plateaux. Je lui tiens la porte. Le froid nous surprend. Elle refait le noeud de son écharpe et sort ses cheveux de dessous son manteau. Elle se tourne vers moi.
Je me suis trompé, elle ne me donnera pas sa main puisque c'est mon bras qu'elle prend.
Cette fille, je l' aime.
C'est la mienne. Elle s'appelle Valentine et n'a pas sept ans.
Voilà, il y a deux choses qui doivent vous énerver, et que vous vous sentiez arnaqués. La première c'est la chute. La deuxième demande d'avoir un peu de culture littéraire. Si vous ne trouvez pas la deuxième je vous le dirais Connard, t'as failli me faire pleurer là !!! Elle est trop belle cette nouvelle, je vais l'imprimer et l'encadrer dans ma chambre !!! |
| | | Marie Habitué du forum
Nombre de messages : 115 Localisation : NPDC. stance : regular Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 19:59 | |
| - Taulard a écrit:
- Est-il encore temps de s'inscrire et de poster une nouvelle ?
Le sujet a été donné le 24 Novembre, Théoriquement tu as un mois pour écrire (un peu moins du coup), donc oui, tu peux. | |
| | | Rain Cyber-skateur
Nombre de messages : 2836 Age : 28 Localisation : 35 : Dans un trou perdu, avec pas ma de skateurs, oui oui stance : goofy Date d'inscription : 17/05/2010
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 20:00 | |
| - Taulard a écrit:
- Rain a écrit:
- Spoiler:
ette fille, je l' aime. J'ai envie de lui faire plaisir. J'ai envie de l'inviter à déjeuner. Une grande brasserie avec des miroirs et des nappes en tissu. M'asseoir près d'elle, regarder son profil, regarder les gens tout autour et tout laisser refroidir. Je l'aime. « D'accord, me dit-elle, mais on va au McDonald. » Elle n'attend pas que je bougonne. « Ça fait si longtemps... ajoute- t-elle en posant son livre près d'elle, si longtemps... » Elle exagère, ça fait moins de deux mois. Je sais compter. Mais bon. Cette jeune personne aime les nuggets et la sauce barbecue, qu'y puis-je ? Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai autre chose. Je lui apprendrai la sauce gribiche et les crêpes Suzette par exemple. Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai que les garçons des grandes brasseries n’ ont pas le droit de toucher nos serviettes, qu'ils les font glisser en soulevant la première assiette. Elle sera bien étonnée. Il y a tellement de choses que je voudrais lui montrer... Tellement de choses. Mais je ne dis rien. Je prends mon pardessus en silence. Je sais comment sont les filles avec l'avenir : juste prometteuses. Je préfère l'emmener dans ce putain de McDo et la rendre heureuse un jour après l'autre.
Dans la rue, je la complimente sur ses chaussures. Elle s'en offusque: « Ne me dis pas que tu ne les avais jamais vues, je les ai depuis Noël ! ». Je pique du nez, elle me sourit, alors je la complimente sur ses chaussettes. Elle me dit que je suis bête. Tu penses si je le savais. J'éprouve un haut-le-coeur en poussant la porte. D'une fois sur l'autre, j'oublie à quel point je hais les McDonald. Cette odeur: graillon, laideur et vulgarité mélangés. Pourquoi les serveuses se laissent-elles ainsi enlaidir ? Pourquoi porter cette visière insensée ? Pourquoi les gens font-ils la queue ? Pourquoi cette musique d'ambiance ? Et pour quelle ambiance ? Je trépigne, les gens devant nous sont en survêtement. Les femmes sont laides et les hommes sont gros. J'ai déjà du mal avec l'humanité, je ne devrais pas venir dans ce genre d'endroit. Je me tiens droit et regarde loin devant, le plus loin possible: le prix du menu best-of McDeluxe. Elle le sent, elle sent ces choses. Elle prend ma main et la presse doucement. Elle ne me regarde pas. Je me sens mieux. Son petit doigt caresse l'intérieur de ma paume et mon coeur fait zigzag. Elle change d'avis plusieurs fois. Comme dessert, elle hésite entre un milkshake ou un sundae caramel. Elle retrousse son mignon petit nez et tortille une mèche de cheveux. La serveuse est fatiguée et moi, je suis ému. Je porte nos deux plateaux. Elle se tourne vers mol :
-Tu préfères le coin fumeur, j'imagine ?
Je hausse les épaules.
-Si. Tu préfères. Je le sais bien.
Elle m' ouvre la voie. Ceux qui sont mal assis raclent leur chaise à son passage. Des visages se tournent. Elle ne les voit pas. Impalpable dédain de celles qui se savent belles. Elle cherche un petit coin où nous serons bien tous les deux. Elle a trouvé, me sourit encore, je ferme les yeux en signe d'acquiescement . Je pose notre pitance sur une table dégueulasse. Elle défait lentement son écharpe, dodeline trois fois de la tête avant de laisser voir son cou gracile. Je reste debout comme un grand nigaud.
-Je te regarde.
-Tu me regarderas plus tard. Ça va être froid.
-Tu as raison.
-J'ai toujours raison.
-Presque toujours.
Petite grimace. J'allonge mes jambes dans l'allée. Je ne sais pas par quoi commencer. J'ai déjà envie de fumer. Je n'aime rien de tous ces machins emballés. Un garçon au crâne rasé est interpellé par deux braillards, je replie mes jambes pour laisser passer ce morveux. J'ai un moment de doute. Que fais-je ici ? Avec mon immense amour et ma pochette turquoise. J'ai ce réflexe imbécile de chercher un couteau et une fourchette. Elle me dit :
-Tu n'es pas heureux ?
-Si, si.
-Alors mange !
Je m'exécute . Elle ouvre délicatement sa boîte de nuggets comme s'il s'était agi d'un coffret à bijoux. Je regarde ses mains. Elle a mis du vernis violet nacré sur ses ongles. Couleur aile de libellule. Je dis ça, je n'y connais rien en couleur de vernis, mais il se trouve qu'elle a deux petites libellules dans les cheveux. Minuscules barrettes inutiles qui n'arrivent pas à retenir quelques mèches blondes. Je suis ému. Je sais, je radote, mais je ne peux rn’ empêcher de penser: « Est-ce pour moi, en pensant à ce déjeuner, qu'elle s'est fait les ongles ce matin ? » Je l'imagine, concentrée dans la salle de bains, rêvant déjà à son sundae caramel. Et à moi, un petit peu, fatalement. Elle trempe ses morceaux de poulet décongelés dans leur sauce chimique. Elle se régale.
-Tu aimes vraiment ça ?
-Vraiment.
-Mais pourquoi ?
Sourire triomphal.
-Parce que c'est bon.
Elle me fait sentir que je suis un ringard, ça se voit dans ses yeux. Mais du moins le fait-elle tendrement. Pourvu que ça dure, sa tendresse. Pourvu que ça dure. Je l'accompagne donc. Je mastique et déglutis à son rythme. Elle ne me parle pas beaucoup mais j'ai l'habitude, elle ne me parle jamais beaucoup quand je l'emmène déjeuner: elle est bien trop occupée à regarder les tables voisines. Les gens la fascinent, c' est comme ça. Même cet énergumène qui s'essuie la bouche et se mouche dans la même serviette juste à côté a plus d'attrait que moi. Comme elle les observe, j'en profite pour la dévisager tranquillement. Qu'est-ce que j'aime le plus chez elle ? En numéro un, je mettrais ses sourcils. Elle a de très jolis sourcils. Très bien dessinés. Le bon Dieu devait être inspiré ce jour-là. En numéro deux, ses lobes d'oreilles. Parfaits. Ses oreilles ne sont pas percées. J'espère qu'elle n'aura jamais cette idée saugrenue. Je l'en empêcherai. En numéro trois, quelque chose de très délicat à décrire... En numéro trois, j'aime son nez ou, plus exactement, les ailes de son nez. Ces deux petites courbes de chaque côté, délicates et frémissantes. Roses. Douces. Adorables. En numéro quatre... Mais déjà le charme est rompu: elle a senti que je la regardais et minaude en pinçant sa paille. Je me détourne. Je cherche mon paquet de tabac en tâtant toutes mes poches.
-Tu l'as mis dans ta veste.
-Merci.
-Qu'est-ce que tu ferais sans moi, hein ?
-Rien.
Je lui souris en me roulant une cigarette.
- Mais je ne serais pas obligé d'aller au McDo le samedi après-midi !
Elle s'en fiche de ce que je viens de dire. Elle attaque son sundae. Du bout de sa cuillère, elle commence par manger tous les petits éclats de cacahuètes et puis tout le caramel. Elle le repousse ensuite au milieu de son plateau.
-Tu ne le finis pas ?
-Non. En fait, je n'aime pas les sundae. Ce que j'aime, c'est juste les bouts de cacahuètes et le caramel mais la glace, ça m'écoeure...
-Tu veux que je leur demande de t'en remettre ?
-De quoi ?
-Eh bien des cacahuètes et du caramel.
-Ils ne voudront jamais.
-Pourquoi ?
-Parce que je le sais. Ils ne veulent pas.
-Laisse-moi faire...
Je me lève en prenant son petit pot de crème glacée et me dirige vers les caisses. Je lui fais un clin d'oeil. Elle me regarde amusée. Je balise un peu. Je suis son preux chevalier investi d'une mission impossible. Discrètement, je demande à la dame un nouveau sundae. C'est plus simple. C'est plus sûr. Je suis un preux chevalier prévoyant. Elle recommence son travail de fourmi. J'aime sa gourmandise. J'aime ses manières. Comment est-ce possible ? Tant de grâce. Comment est-ce possible ?
Je réfléchis à ce que nous allons faire ensuite... Où vais-je l'emmener ? Que vais-je faire d'elle ? Me donnera-t-elle sa main, tout à l'heure, quand nous serons de nouveau dans la rue ? Reprendra-t-elle son charmant pépiement là où elle l'avait laissé en entrant ? Où en était-elle d'ailleurs ? ...Je crois qu'elle me parlait des vacances... Où irons-nous en vacances cet été ? ... Mon Dieu ma chérie, mais je ne le sais pas moi-même... Te rendre heureuse un jour après l'autre, je peux essayer, mais me demander ce que nous ferons dans six mois... Comme tu y vas... Il faut donc que je trouve un sujet de conversation en plus d'une destination de promenade. Preux, prévoyant et inspiré. Les bouquinistes peut-être... Elle va râler... « Encore! » Non, elle ne va pas râler. Elle aussi aime me faire plaisir. Et puis, pour sa main, elle me la donnera, je le sais bien.
Elle plie sa serviette en deux avant de s'essuyer la bouche. En se levant, elle lisse sa jupe et réajuste le col de son chemisier. Elle prend son sac et me désigne du regard l' endroit où je dois reposer nos plateaux. Je lui tiens la porte. Le froid nous surprend. Elle refait le noeud de son écharpe et sort ses cheveux de dessous son manteau. Elle se tourne vers moi.
Je me suis trompé, elle ne me donnera pas sa main puisque c'est mon bras qu'elle prend.
Cette fille, je l' aime.
C'est la mienne. Elle s'appelle Valentine et n'a pas sept ans.
Voilà, il y a deux choses qui doivent vous énerver, et que vous vous sentiez arnaqués. La première c'est la chute. La deuxième demande d'avoir un peu de culture littéraire. Si vous ne trouvez pas la deuxième je vous le dirais Connard, t'as failli me faire pleurer là !!! Elle est trop belle cette nouvelle, je vais l'imprimer et l'encadrer dans ma chambre !!! Oui mais bientôt tu vas te sentir vraiment arnaqué ='D | |
| | | Marie Habitué du forum
Nombre de messages : 115 Localisation : NPDC. stance : regular Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 20:08 | |
| Celle de Magic, bah elle est bien, ouais, sans plus. Celle de Rain par contre, c'est dommage , mais je m'en suis doutée assez vite qu'il s'agissait de sa fille. Il lui parle comme à une gamine, à moins qu'il soit pédophile c'était assez évident. Sinon elle est pas mal.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 20:20 | |
| - Marie a écrit:
- Celle de Magic, bah elle est bien, ouais, sans plus.
Celle de Rain par contre, c'est dommage , mais je m'en suis doutée assez vite qu'il s'agissait de sa fille. Il lui parle comme à une gamine, à moins qu'il soit pédophile c'était assez évident. Sinon elle est pas mal.
Moi aussi, j'ai deviné à l'avance. J'attend de voir la deuxieme arnaque je pense qu'elle sera bien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 21:30 | |
| Rain tas nouvelle ont la étudié en Français en début d'année. |
| | | aerodark Moulin à paroles, très collant.
Nombre de messages : 1771 Age : 27 Localisation : Toulon (dans la forêt) stance : goofy Date d'inscription : 21/11/2009
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 21:39 | |
| copyright sous licence mec! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 21:59 | |
| Sérieux?? Oo
J'ai eu l'idée de copier coller une nouvelle de K. Dick pour le premier thème, juste pour voir si vous y auriez cru (en me dénonçant après bien sûr). |
| | | aerodark Moulin à paroles, très collant.
Nombre de messages : 1771 Age : 27 Localisation : Toulon (dans la forêt) stance : goofy Date d'inscription : 21/11/2009
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 23:16 | |
| Et le jury dit qu'il y a des trucs pas géniales... Voudrais-ce dire que nous sommes meilleurs que de vrais écrivains? | |
| | | Marie Habitué du forum
Nombre de messages : 115 Localisation : NPDC. stance : regular Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/1/2010, 23:23 | |
| - Magic Stick a écrit:
- Sérieux?? Oo
Seconde arnaque qui nécessitait un peu de ''culture littéraire'', Toy Man l'a trouvé. 'M'a fallu un moment pour comprendre.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/2/2010, 00:02 | |
| - Marie a écrit:
- Magic Stick a écrit:
- Sérieux?? Oo
Seconde arnaque qui nécessitait un peu de ''culture littéraire'', Toy Man l'a trouvé.
'M'a fallu un moment pour comprendre.. Il a géré Ira ^^ N'empêche que cette nouvelle est fantastique ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/2/2010, 10:26 | |
| Je comprend rien à ce que vous dites... (sa doit étre le topic des L ) Sinon l'auteur de la nouvelle c'est Anna Gavalda, et le titre c'est "Happy meal". |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier d'écriture 12/2/2010, 11:58 | |
| - Taulard a écrit:
- C'est pour ça que c'est génial c'est parce que c'est Gavalda !
Je crois que jvais te faire avaler tous les bouquins de Gavalda par le *** tu va voir si c'est génial... Je comprends pas que tu puisse avoir un tel manque de gout. |
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| Sujet: Re: Atelier d'écriture | |
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