La frustation du skateur.

Ça fait un moment que je me rends compte à qu'elle point le skate, ou plutôt le manque de skate peut provoqué une frustration chez moi. Je ne peux jamais skater autant que je le voudrais, je suis jamais rompus. Pourtant en session je suis pas toujours à 100 %, j'aime bien prendre ma pause clope, discutée avec les potes ect..
Mais des que je suis chez moi, qu'il pleut, que je suis dans l'incapacité de skater, je ressent vraiment un besoin profond de rouler, de retrouver ces sensations de glisses. J'ai toujours une partie de ma pensée concentré la dessus.
En cours par exemple, en regardant par la fenêtre et en voyant le bitume chaud sous le soleil, qui n'attends que mes roues, ou quand il pleut oui. Le fait d'habiter en pleine campagne, dans un endroit ou les skateparks sont quasiment absents n'améliore pas les choses, mais vous aussi vous l'avez cette frustration de ne pas pratiquer autant que vous le voudriez ?

Je sais que c'est un phénomène très répandus dans les sports de glisses, et en réfléchissant je me rends compte que c'est l'un des seuls réel manque que je ne peux combler, jamais.

La seule frustration que je ressens c'est d'avoir un niveau aussi minable après tant d'heures d'entrainement ^^
Mais je continue à rouler le plus possible parce que j'aime ça, et de manière globale j'emmerde tous ceux qui pourraient juger mon niveau, alors je m'en fous un peu au final, et pourtant je suis loin du mec qui roule pépére, dès que je skate c'est vraiment dans l'optique de l'amélioration, mais j'sais pas, c'est juste pas un truc fait pour moi le skate, et si je le pratique c'est par passion et non par talent ou don quelconque (si j'avais un talent ou un don en quoi que ce soit ça se saurait d'ailleurs ^^).

Quand à la frustration de pas pouvoir rouler je la ressens surtout quand je suis dans un endroit que j'ai envie de skater mais que je ne peux pas (les centres commerciaux *_* ou les endroits touristiques etc) ou bien quand je m'ennuie et que j'ai envie de me defouler (en cours la plupart du temps). Et puis le skate c'est le seul moment où j'ai pas mal aux genoux aussi, et dès que je fume j'ai vraiment bien mal aux jambes, et étant donné que je fume beaucoup (quoi que j'en suis à dix jours que de clopes là, c'pas mal !) bah j'ai toujours envie de skater.

Et pour la météo et l'absence de spots je partage ta douleur.

Alors la je suis entierement d'accord pour faire simple j'habite en pleine campagne en normandie ou il pleut 80% du temps, le 1er skateparc est a 15km et les rare fois ou je peu moctroyer le plaisir de rouler c'est le plus souvent sur des veilles sales et trempees alors cette fameuse frustration je la vie presque h24 ... fuck the world biatch ^^

Oups :
"veilles *routes sales ou trempees"

je suis pareil, et ça n'a fait qu'empirer avec l'âge... quand j'étais gamin je skatais toute la journée voire toute la nuit (j'avais notamment un bon pote qui avait un rythme de sommeil aussi pourri que le mien... ça nous a fait vivre de sacrées sessions, et moments tout court d'ailleurs), je rentrais chez moi complètement mort physiquement mais moralement, à peine passée la porte d'entrée de chez ma mère que je crevais déjà de hâte d'être le lendemain-pourvu-qu'il-ne-pleuve-pas, n'en déplaise à mes meutrissures (et bien évidemment, la plupart des lendemains, il pleuvait). maintenant c'est pire, j'ai la chance d'avoir un boulot qui me permet de skater plus ou moins à fond et de vivre dans une ville plus grande où la scène skate est en effervescence, mais à côté de ça j'ai de 'nouvelles' responsabilités qui font que je ne peux plus faire n'importe quoi non plus, j'ai la restriction de skater à des heures plus ou moins normales, pas toute la journée non plus... du coup je ressens une demande psychologique qui ne s'en trouve qu'accrue, d'autant plus qu'avec les années je ne fais que m'épanouir de plus en plus en skate, découvrir de nouveaux trucs à faire ou de nouvelles possibilités de réalisation, ce qui ne fait que me donner encore et toujours plus envie de m'y adonner. c'est devenu pour moi un art méditatif (en plus du reste) d'autant plus le bienvenu que psychologiquement j'ai parfois vraiment besoin d'un échappatoire, d'une soupape afin de ne pas péter un câble tout seul dans mon coin (je n'ai pas que le skate pour cela, loin s'en faut - mais le skate demeure mon exutoire principal). l'aspect physique me calme évidemment avec la classique sécrétion d'endorphines etc. mais mentalement aussi le skate s'est vraiment affirmé dans ma vie comme une succession de moments de réappropriation de temps et d'espace pendant lesquels j'envoie chier tout ce qui peut me foutre en l'air dans la vie (toutes les pressions de merde du type qu'on imagine même pas se représenter un jour lorsqu'on a quinze ans), pour sombrer dans un état de contemplation pure et d'interaction / création qui me permet de faire le vide en m'exprimant. je me retrouve dans ma bulle le temps que ça dure, ça régénère ma confiance en moi et mon aptitude à faire face à la vie quotidienne et m'inspire pour tout un tas de trucs à côté, j'en ressors apaisé. si trop de jours passent d'affilée sans que je puisse skater, aux dires de mon entourage je deviens vraiment irascible à un point tel que c'est eux qui m'encouragent à arrêter ce que je suis en train de faire pour y aller (et il ne m'en faut pas beaucoup)

a contrario je rencontre parfois des périodes ou je skate tous les jours, tout le temps, ce sont des périodes très épanouissantes pendant lesquelles je sens vraiment le skate s'intégrer à 100% dans mon style de vie (au même titre que marcher par exemple), après évidemment il arrive forcément un moment je sature d'épuisement physique et moral et ou je ne deviens plus bon à rien, ceci dit en général dans ces moments-là il me suffit d'un jour ou deux de pause pour que je reparte à fond

Topic intéressant, je partage en règle générale vos avis sur la question
Perso moi j'ai peu d'occasion de skater, et c'est d'ailleurs la raison première qui m'a fait rejoindre le forum (ouais c'est bizarre mais bon). Du coup je pense très souvent au skate et je meurs d'envie d'une bonne session, mais presque à chaque fois que je sessione, je suis obligé de regagner le niveau que j'ai perdu en ces quelques jours/semaines sans et ça me déprime je fais que flâner sur ma board sans tenter de gros trucs et tout ... J'ai beau avoir que 19 ans ça me rend nostalgique d'il y'a quelques années quand tous mes potes skataient comment des dingues et qu'on était tous nuls mais qu'on faisaient ça tout le jour et toute la nuit, à saigner comme des porcs et à s'en battre royalement ... Ahlala !

Heureusement demain et le premier janvier grosse session en perspective avec les vieux potes qui ont pas skaté depuis un bail